Désolé pour le double poste
. Voici le Chap 3. Bonne lecture !^^
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-Chap. 3-
-Tu as été long a venir enfant de L'autre Monde.
Je me trouvais à présent dans une clairière en compagnie d'un homme d'une soixantaine d'années aux
cheveux argent taillé aux épaules et à la barbe courte, il était assis au milieu d'un cercle parfait réalisé a l'aide de brindilles sèches, et moi debout dans son exact réplique. J'observais le personnage qui se trouvais en face à quelques mètres à peine, mais son regard perçant au pupilles grises me fis tout de suite baissé les yeux car lui aussi me dévisageait et j'avais l'impression de passer aux rayons X. Je me risqua tout de même a lui posé une question:
- Où suis-je ?
- Tu te trouve dans la forêt de Ginoplika , dans le royaume d’Imagilis gouverné par grand empereur Ifisar, tu veux savoir autre chose Zéphire ?
- Comment connaissez vous mon nom ? demandai-je surpris
- Oh, tu sais je te connaît mieux que tu ne te connais toi même... Au faite je ne me suis pas présenter je suis Kafran (prononcé Kafran-e-) magicien généraliste. dit t-il
- Magicien généraliste?
- Exactement. puis il ajouta :Dis moi, tu ne voulait pas devenir magicien ?
- Euh si... bégayais-je
- Alors suis-moi, tu va finir ta nuit et demain nous aurons une dure journée.
Il fit apparaître une "boule de lumière" qui se mit a voleté autour de nous, se leva et s'engagea sur un chemin qui s'enfonçais dans les bois, et moi je le suivit. Je ne savais pas encore dans quoi je m'étais fourré mais ce dont j'étais sur c'était que je n'étais pas au bout de mes surprises. Après quelques minutes de marche nous nous arrêtâmes devant une hutte en bois perché a environ 3 mètres du sol: quelque chose nous empêchait d'avancé, Kafran fit de drôles de geste et nous pûmes a nouveau progresser, il me fit gravire un escalier puis nous fûmes sur une plate-forme de bois. La "cabane" n'avais pas de porte mais un mur invisible devait tout de même en protéger l'entrée car le mage répéta ses mouvements et entra, il claqua ensuite des doigts et une douce lumière apparut et je pus voir à l'intérieur. C'était immense bien plus grand que ne laissai voir l'extérieur, le sol était recouvert de plancher et les murs aussi bizarre que ça puisse être était en pierre. Dans un coin se trouvait une cheminée où brûlait un feu à coté duquel il y avait des fauteuils confortable et une bibliothèque à cet endroit le sol était recouvert d'un tapis moelleux et coloré. Au centre de la pièce se dressait une grande table et non loin de là dans un trou dans le mur une marmite chauffait sur le feu. Sur le mur du fond se trouvait 4 porte alignés, Kafran m'indiqua la 3 ème. Je me dirigeai vers elle puis ouvrit la porte, j'entrai dans une petite chambre meublé d'une armoire, d'étagères ou étais rangé de vieux livres en cuirs d'un lit et d'une table de nuit dans un coin de la pièce prêt de la fenêtre il y avait une petite fontaine qui coulait en permanence, sans bruit, la bassine qui se trouvait en dessous ne semblait jamais débordé et l'eau qui si trouvais était toujours claire et limpide , pure comme du cristal. Je marchai vers le lit et entrepris de me déshabillé quand je me rendis conte que j'était en pyjama et que je n'avais pas de chaussures, je me couchai, des allumettes apparurent à coté de la bougie sur la table de nuit, je la souffla et m'endormis presque aussitôt.
Le lendemain matin ce fut la lumière du soleil qui me réveilla, je me levai et m'étirai puis m’aspergea le visage d’eau glacé pour me réveillé. Kafran m'attendait dans la grand pièce, plongé dans des rouleaux de parchemins lorsque que je m'approchai, il leva la tête et lança:
- Bien dormis ?
- Oui, très bien merci lui répondis-je
- Bien, bois ton lait de frambi et mange ça, nous avons des courses a faire aujourd’hui dit-il en me désignant un bol et 2 drôle de bâtons posé sur la table.
Je m’assis, saisis une des baguettes et la croqua, délicieux avec un petit goût de noisette, puis je pris le bol et but une gorgée du liquide rose qu’il contenait. C’était la chose la plus merveilleuse que je n’avais jamais bus : du lait goût framboise. Après que j’eus finit mon petit déjeuné je mis ma cuillère dans mon bol et quand je m’apprêtai à le prendre pour allé le laver , il disparut.
- Il y a des habits propre sur ton lit, nous partons dans 5 minutes dit le mage les yeux fixés sur le parchemin qu’il tenait entre les mains .
Je me dirigea donc vers ma chambre. Quand j’entra je découvris que la fenêtre avait été ouverte et que sur mon lit fait, m’attendaient une tunique verte foncé et un pantalon marron style moyen-age, je les enfilai : parfaitement à ma taille.
Nous étions sur le chemin de la ville et j’avais vu il y a quelques minutes à peine Kafran réactiver les protections de la maison, nous avions pris un sentier qui se dirigeait à l’opposée de celui que nous avions pris en quittant la clairière et nous arrivâmes bientôt à l’orée du bois. Je découvris une immense plaine
Traversée par une route pavée et parsemée de fermettes et dans les parcs de ces fermes, il y a avait …
Oui il y avait … des vaches de toutes les couleurs !!!! Je n’en pouvais pas croire mes yeux : des vaches roses, vertes, jaunes, oranges et même violettes ! Voyant mon étonnement le magicien m’expliqua :
- Nous sommes dans la plaine de Maroko, et les « vaches » comme on dit dans ton monde sont élevées ici, la verte que tu vois là-bas c’est une Pompluky, la rose c’est une Framby, la jaune une Cinatra, l’orange une Orial, la violette là-bas tout au fond, une Cassi et la marron juste ici, la moins commune, une Lae. Elles produisent toutes un lait différent qui n’a ni la même couleur, ni la même saveur.
- D’a… d’accord. Dis-je encore sous le choc.
Nous nous remîmes en marche et près de dix minutes plus tard je vis enfin la ville. Elle était entourée de hauts murs de pierres noircies par le temps, qui laissaient voir un bâtiment semblable à un château.
- Je te présente Baoco la ville marchande, gouvernée par le Comte Oliverin III.
- Ouah ! C’est magnifique m’exclamais-je tout excité
A partir de maintenant, tu ne me lâches plus d’une semelle, là-dedans, ça grouille de monde et ici ce ne sont pas les voyous qui manquent déclara Kafran.
Quand nous passâmes la porte, les gardes nous saluèrent. La traversée du marché fut plus difficile que je ne l’avais imaginée : la place était noire de monde et l’on entendait crier de toutes parts : « tapis, tapis, y sont beaux mes tapis, confortables, et pas chers, avec eux vous faites la traversée Baoco/Ninfra (prononcer Nin(e)fra) en moins de trois jours. Qui veut mes tapis, qui veut ? » ou encore : «gâteaux, qui veut mes gâteaux, au bon lait de Pompluky, qui veut, pas chers » . Une fois la cohue passée nous arrivâmes dans ce qui semblait être les quartiers riches de la ville : les rue et les murs étaient moins sales et les passants mieux habillés, après quelques ruelles, le magicien me fit entrer dans une boutique dont la pancarte indiquait :
Bienvenue dans la Caverne aux Vêtements
De Rausaly
Haute Couture et livraison à domicile
Sur demande
A l’intérieur une femme grande et mince habillée d’un ensemble rose bonbon attendait accoudée au comptoir, en nous apercevant elle se redressa et nous adressa un sourire puis dit d’une voix mielleuse :
- Bonjour messieurs que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour Rausaly, je souhaite habiller le jeune homme que voici répondit Kafran en me désignant
- Et il vous faut ?
- Deux capes de voyage multi-poches à col et blason changeants avec leurs ensembles, ainsi qu’une tenue de soirée et une bague de pierre de lune argentée .
- Si vous voulez bien me suivre me dit-elle
Et je la suivis vers l’arrière du magasin ou se trouvaient des instruments de mesures ainsi qu’un bloc note et une plume. La vendeuse les pris et me mesura minutieusement, puis m’observa pendant près d’une minute, saisit son calepin et nota.
- Alors nous avons 1m 52, taille 36… cheveux bruns, yeux verts, peau hâlée… commenta-t-elle
Cinq minutes plus tard Kafran avait convenu avec Rausaly qu’il viendrait chercher les vêtements en fin d’après-midi. Nous sortîmes dans la rue et le mage se dirigea vers le bâtiment qui se trouvait juste en face dont l’enseigne indiquait :
Bienvenue aux Grimoires d’Alfred
Pour magie en tout genre
Qualité et Diversité
Quand nous entrâmes un vieil homme petit aux lunettes rondes nous salua :
- Bonjour, Kafran ça faisait longtemps dit-il en lui serrant la main, puis il se tourna vers moi tiens, tiens , mais qui voilà donc ?
- Je te présente Zéphire mon nouvel apprenti.
- On dirait bien que tu reprends du service mon ami… et il te faudra ?
- Un grimoire général de type V avec couverture en cuir régénérant.
- Je vais te trouver ça… dit-il d’une voix proche du chuchotement
Puis il revînt quelques minutes plus tard avec un gros livre noir en cuir brun décoré d’étranges signaux, qu’il donna au mage et ajouta :
- C’est une merveille, j’ai déjà procédé aux sortilèges de base, il ne reste plus qu’à faire la cérémonie
d’acceptation, que nous pouvons exécuter maintenant si vous en avez le temps…
- Oui nous avons tout notre temps. répondit Kafran
- Très bien alors suivez moi je vous prie …
Et Alfred nous conduisit vers l’arrière de son magasin et nous lui emboîtâmes le pas . Pendant que l’on zigzaguait entre les étagères remplies de livres, des questions se bousculaient dans ma tête : Qu’ est-ce qu’était donc la cérémonie de
l’acceptation ? En quoi consistait-elle ? Etait-ce dangereux ?…
- A suivre …-
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Certains noms sont à tirés par les cheuveux mais j'èspère que vous apréciez quand de même. ^^